Didier Louis
Revue de presse

Propriétaires éleveurs investisseurs de chevaux de course

Paris TurfDidier Louis n’est pas un courtier comme les autres. C’est ce qui le distingue et fait sa force. Au reste, il est plus conseiller que courtier, davantage manager qu’agent. Empruntant un itinéraire atypique, il a su en tirer profit et en fait bénéficier, aujourd’hui, sa clientèle.

Initialement, Didier Louis a deux passions : le cyclisme et l’hippisme. Il se consacrera d’abord à la première, s’y faisant un nom, en France et à l’étranger. Mais, normand de cœur et de souche, il revient, en quelque sorte, à ses racines en s’adonnant à la seconde, celle qui ne le quittera plus. Homme de terrain, il voudra tout savoir des chevaux et de leur pratique. Formé par Roger Vercruysse, il travaillera, un moment, aux côtés du fils de celui-ci, Pierre. Il épaulera également d’autres grands entraîneurs. Il drivera plusieurs années en amateur, avec réussite, apprenant à connaître le métier de l’intérieur.

Guidé par l’enthousiasme et la volonté de progresser, Didier Louis fera ainsi le tour de la profession,
s’y forgeant une précieuse expérience, via une approche technique et sportive, héritée de sa pratique du cyclisme. D’abord naissantes, ses compétences se feront de plus en plus assurées au fil du temps et il éprouvera le besoin d’en faire profiter les autres. Aussi s’installera-t-il en 1998 et créerat-il l’Agence IDEF.

« Pour que le propriétaire du cheval ne retire de son expérience que le plaisir procuré »

Mais la démarche de Didier Louis va au-delà du courtage et du seul conseil d’achat. Faire partager sa passion est son but premier. Ce faisant, il se met au service des propriétaires néophytes ou désireux d’un soutien. Son objectif est, en résumé, de permettre à toute personne que cela intéresse d’être propriétaire sans se soucier des contraintes techniques et administratives inhérentes à ce statut. Son travail consiste en un suivi quotidien, en une administration journalière. C’est une véritable activité de management, de la simple acquisition du cheval à la gestion complète de sa carrière. Et l’intéressé de poursuivre :

« J’y mets toutes mes connaissances acquises, jusqu’en comptabilité et en droit des affaires, et j’y fais valoir mes relations dans la filière. Tous les propriétaires de chevaux m’intéressent, y compris les éleveurs. Qu’ils soient seuls ou en association, en écurie de groupe. Pour eux, je peux rechercher des chevaux, bien sûr, puis les acheter, à l’amiable, en ventes publiques ou à réclamer. Mais mon travail ne s’arrête pas là : je suis ensuite les carrières et les gère, pour que le propriétaire du cheval ne retire de son expérience que le plaisir procuré ».

Ddier Louis
Photo : NoPocketBlue et Didier Louis

Or, l’homme est efficace. Gérant quelque quatre cents contrats en France, incluant un haras en Normandie, situé dans le « triangle d’or » de l’élevage il génère, par chevaux interposés, environ un million d’euros par an. Au total, ces trois dernières années, les chevaux managés par Didier Louis ont engrangé 194 victoires, 1.071 places et plus de trois millions d’euros. Les chiffres valent parfois mieux que les longs discours.

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Source : Reportage paru dans Paris-Turf Prix d’Amérique 2013